Saturday, October 27, 2012
Un après-midi au Café Falco.
Photo : Cindy
C'est par un jeudi plutôt chaud et ensoleillé pour un mois d'octobre que Cindy et moi, on se rend au Café Falco... Niché dans le Mile-End, sur rue De Gaspé, on se croirait un peu sceptique et perdu, vu les grandes bâtisses industrielles et l'absence de tout autre commerce dans le coin. C'est avec réjouissance que je reconnais ma petite binette préférée qui m'attend à l'entrée du café. On y entre et c'est le coup de cœur : Imprégné dans un décor industriel, chargé d'instruments divers de laboratoire mais épuré à la fois, le Falco est tout en charme. On aime les grandes fenêtres, la grande table qui invite à la convivialité, les objets, les œuvres d'art, les livres mis à la disposition de tous et surtout, la nourriture japonaise et le personnel (d'origine du Japon, évidemment) discret, gentil et courtois. En plus des mets japonais, il y a également une bonne sélection de sandwichs et de douceurs pour satisfaire la clientèle.
Photo : Sylvie
Cindy opte pour le burger au tofu, moi, pour le bol de riz et tofu-miso. Elle prend un chocolat chaud en plus, moi, un muffin à la rhubarbe. Les plats sont doux, raffinés, frais et santé : on adore! Ça goûte le tofu et pour nos deux mets choisis, toutes les saveurs se mélangent parfaitement. Le bol ressemble un peu à un bi bim bap coréen, mais froid : riz, lentilles japonaises, carottes marinées et tofu au miso. Repue, je décide de laisser tomber mon muffin que je prendrai pour emporter, non sans y avoir au moins goûter.
Photo : Sylvie
Le café se remplit peu à peu de hipsters et des employés du coin. On prend le temps de déguster, on papote de tout et de rien et on observe la place et les gens en harmonie. Bref, un agréable moment. On vous recommande vivement le café Falco.
n.b. Ouvert seulement du lundi au vendredi, on regrette les brunchs japonais qu'on servait durant les premiers mois de son ouverture... On aurait bien aimé le tester... Dommage!
Photo : Cindy
Café Falco
5605, rue De Gaspé
Monday, October 22, 2012
Sunday, October 21, 2012
Kaguyahime, Princesse de la lune.
Whopeee, les intras sont terminés pour ma part!
On se remet à avoir une vie normale, moins stressante, à dormir douze heures nos huit heures par jour, à réécrire des articles pour Le Boudoir, etc etc.
Il fallait ab-so-lu-ment que j'écrive un petit quelque chose sur le nouveau spectacle des Grands Ballets Canadiens de Montréal.
Après avoir lu des critiques décevantes de certains journaux, dont Le Devoir, mon enthousiasme s'est un peu atténué. C'est donc sous des attentes moins élevées que je me suis présentée à la Place des Arts. Un billet déniché à 27$ par les sites d'achats groupés, siège au parterre à la rangée E, win!
La salle Wilfrid-Pelletier se remplit peu à peu et deux minutes à peine après 20h, le spectacle débute (bon on est pas en Suisse mais c'est pas mal ein). En guise de bambous, les bâtons à l'horizontal balancent doucement au-dessus de la tête des danseurs... L'histoire commence avec l'arrivée sur Terre de Kaguyahime. Plutôt lent, mais chaque danseur, à tour de rôle, s'élance pour un solo. On aime. Les danses sont dynamiques, fortes et bien accompagnées par la musique composée par
. Les percussions, ruyteki et gagaku japonais collent parfaitement aux chorégraphies.
La première partie passe trop vite.
Mais quand le rideau se lève, le moment que j'attendais le plus commence. On voit sur scène le daiko qui s'affiche comme instrument de musique et objet représentatif de la lune. S'enchaînent des pas de deux, du va-et-vient, des musiciens qui montent sur scène, des stroboscopes. Des chevaux faisant office de décor. Époustouflant. Le public aime, ça applaudit, ça crie.
Bon, le passage de l'empereur est un peu kitsch, avec son décor or pailleté, on passera...
Et on ne vous divulgue pas la fin ici. Bon ok, Kaguhayime la belle finit par retourner sur la lune, refusant de céder à la pression, nous livrant un solo. Beau, pas sanas grands éclats.
Naaah, c'est pas un gros punch, mais tout ça c'était pour vous inciter à acheter un billet avant que les représentations ne terminent! Si je ne me trompe pas, elles finissent samedi prochain. Une bonne excuse pour «fêter» ce débute de relâche, quoi. Bref, du beau
. On n'a que faire des critiques. Et on a adoré.Sunday, October 14, 2012
En masse
Quoi ?
Des tatouages ? Des écarteurs ? Du rock dans Decelles ? Et oui,
c’était l’équipe en masse qui envahissait et éclairait notre école de commerce.
Depuis le 21 septembre, on peut admirer le projet de cette organisation hors du
commun qui innove tant bien dans les techniques, que dans l’esprit d’artiste.
Après avoir
réalisé de nombreux projets à Montréal et même dans de grandes métropoles comme
New York, Detroit et Tokyo, c’est à HEC Montréal qu’en masse poursuit son
histoire en retraçant la notre. Un thème ? La lumière, source d’énergie, inspiration
de toutes les civilisations et symbole d’innovation, représentée à travers des
nuances de gris qui surprendra les connaisseurs d’en masse, habitués au
contraste du noir et blanc.
Je pensais
qu’en masse était un groupe fixe d’artistes de Montréal, touchant de leurs
pinceaux différentes façades et recoins de la ville, mais en masse est en
réalité bien plus. Né en 2009, dans la galerie Pangée du vieux Port de la collaboration de Jason Botkin et Tim
Barnard, en masse a pour but de rassembler les artistes, les faire sortir de
leurs studios et créer une atmosphère détendue autour d’un projet où chacun
pourra exprimer son style. A chaque projet sa dose de nouveaux artistes. En les
voyant faire, je me rends compte que chacun a une grande liberté. On dessine
côte à côte, on discute musique, on se félicite, on parle de son parcours, de
sa technique… en bref, on socialise.
Au
moment où je croyais avoir tout entendu et pensais boucler l'entrevue, Fred Caron, co-directeur du projet me
surprend encore davantage : en masse se mobilise, et crée en masse pour
les masses, association visant à donner des activités aux plus jeunes. Vous les
aviez peut-être vu, comme moi l’an dernier à place des arts, dessiner sur ces
grandes toiles en plein air avec des enfants.
Pour en connaître davantage sur la signification des dessins, je vous laisse
regarder leur vidéo, quant à moi, je retourne à mes révisions d’intra.
Keep smiling J
Tuesday, October 9, 2012
Ramen-Ya.
Agedashi tofu (photo : Annie Li) |
C’est quasi devenu un
rituel pour nous… Le vendredi soir, c’est sortie au restaurant et ce, depuis la
rentrée universitaire. On essaiera de garder la cadence tout au long du semestre
et de vous tenir à jour! Quant à moi, rien de mieux que de découvrir des nouveaux
restaurants.
Bon... On commence par où? On annonce de la pluie… La météo influence notre
décision. On se rend au Ramen-Ya, ce petit restaurant qu’on m’a vanté si
souvent et où, paraît-il, on aurait la chance d’y croiser des membres d’Arcade
Fire… héhé. Quelques minutes de marche à peine et nous voilà à l’entrée. J’y entre
et je suis surprise de la petitesse de l’endroit. Mais, huuum! Une bonne odeur
de bouillon de soupe embaume le restaurant, ça donne envie. Le mobilier est
d’inspiration japonaise, évidemment. Quelques tables, des bancs creusés, un
comptoir et un personnel aimable et discret. On nous apporte le menu. Elle
penche pour les nouilles Udon aux fruits de mer, lui, pour l’agedashi tofu en
guise d’entrée et les nouilles Udon aux légumes. Quant à moi, ce sera les
sushis Koï (saumon mariné, sashimi et crevettes). On m’avait averti que les
nouilles Udon du Ramen-Ya étaient succulentes, eh bien, je confirme. Cuites à
point, baignant dans un bouillon parfumé et goûteux, elles sont
délicieuses, vraiment. Le secret : la bonite. Je boude cependant le manque de crevettes et autres
fruits de mer dans le bol. Mais attention : Celui-ci est gigantesque. Vous
repartirez le ventre bombé de nouilles et d’eau. Quant à mon plat, j’apprécie
particulièrement l’originale et jolie présentation des sushis, disposés comme
deux poissons. Ils sont frais et savoureux. Une réussite. Bref, on aime la qualité
des aliments, l’esthétisme des plats, le mélange des saveurs, les prix doux et l’intimité de l’endroit.
On règle la facture et on rebrousse chemin, satisfaits, avant que l’averse
n’arrive.
Nouilles Udon aux fruits de mer (photo : Annie Li) |
Ramen-Ya
4274, boulevard Saint-Laurent
n.b. Merci Instagraaam.
Wednesday, October 3, 2012
1
Le Boudoir est fier d'avoir soufflé sa première bougie et de faire son retour avec sa nouvelle équipe composée de Sylvie, Lou et Cindy.
Retrouvez-nous chaque semaine pour prendre en note les bonnes adresses montréalaises, de la culture et de la mode!
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