Whopeee, les intras sont terminés pour ma part!
On se remet à avoir une vie normale, moins stressante, à dormir douze heures nos huit heures par jour, à réécrire des articles pour Le Boudoir, etc etc.
Il fallait ab-so-lu-ment que j'écrive un petit quelque chose sur le nouveau spectacle des Grands Ballets Canadiens de Montréal.
Après avoir lu des critiques décevantes de certains journaux, dont Le Devoir, mon enthousiasme s'est un peu atténué. C'est donc sous des attentes moins élevées que je me suis présentée à la Place des Arts. Un billet déniché à 27$ par les sites d'achats groupés, siège au parterre à la rangée E, win!
La salle Wilfrid-Pelletier se remplit peu à peu et deux minutes à peine après 20h, le spectacle débute (bon on est pas en Suisse mais c'est pas mal ein). En guise de bambous, les bâtons à l'horizontal balancent doucement au-dessus de la tête des danseurs... L'histoire commence avec l'arrivée sur Terre de Kaguyahime. Plutôt lent, mais chaque danseur, à tour de rôle, s'élance pour un solo. On aime. Les danses sont dynamiques, fortes et bien accompagnées par la musique composée par
. Les percussions, ruyteki et gagaku japonais collent parfaitement aux chorégraphies.
La première partie passe trop vite.
Mais quand le rideau se lève, le moment que j'attendais le plus commence. On voit sur scène le daiko qui s'affiche comme instrument de musique et objet représentatif de la lune. S'enchaînent des pas de deux, du va-et-vient, des musiciens qui montent sur scène, des stroboscopes. Des chevaux faisant office de décor. Époustouflant. Le public aime, ça applaudit, ça crie.
Bon, le passage de l'empereur est un peu kitsch, avec son décor or pailleté, on passera...
Et on ne vous divulgue pas la fin ici. Bon ok, Kaguhayime la belle finit par retourner sur la lune, refusant de céder à la pression, nous livrant un solo. Beau, pas sanas grands éclats.
Naaah, c'est pas un gros punch, mais tout ça c'était pour vous inciter à acheter un billet avant que les représentations ne terminent! Si je ne me trompe pas, elles finissent samedi prochain. Une bonne excuse pour «fêter» ce débute de relâche, quoi. Bref, du beau
. On n'a que faire des critiques. Et on a adoré.
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